21 janv. 2024

Maman

 

Non, je ne passe plus souvent par-là, et je m’en veux.

Mon esprit est pas mal préoccupé par maman.

Pourtant j’ai plein d’activités et je trouve que les semaines passent à la vitesse du son.

Elles sont riches, riches d’activités, riches de moments partagés avec des Amis, avec des camarades.

Riche en préparation de voyages, puisqu’après la Grèce (départ début mai et itinéraire à peu près bouclé), voilà que Rome vient de s’imposer à nous pour très bientôt, grâce à des Amis qui nous proposent de visiter la ville éternelle avec eux.

Et ces projets me réjouissent, je les attends avec impatience.

Mais la sérénité, je ne sais plus trop comment ça fait.

Il y a des moments de sérénité, tous les moments partagés, avec mon amoureux ou avec tous ceux que j’aime d’amitié, d’affection ou de camaraderie.

Mais voilà, ce sont des moments.

Et en fond il y a toujours la dernière visite à maman, la visite à venir à maman.

Comment aurais je pu imaginer, il y a quelques petites années, que maman deviendrait cet être complètement dépendant de moi.

Moi qui suis par moment la fille qu’elle aime et par moment la fille qui lui impose cette souffrance.

Maman est repliée sur sa souffrance, souffrance morale qui ne lui laisse plus voir que les côtés négatifs de la vie. Je ne sais plus comment est son sourire, comment est son rire. Je ne connais plus que ses larmes. Et ses questions permanentes sur ce qu’elle fait encore sur cette terre.

Tous ceux qui sont dans mon cas (aidants de parents âgés), et le personnel de la maison de retraite, me disent que c’est toujours la personne la plus proche qui sert de bouc émissaire. Mais je n’ai pas été préparée à ça. Qui est préparé à ça?

Sa mémoire s’en va à une vitesse sidérante. J’essaie de ne plus trop m’étonner des questions surréalistes qu’elle me pose. Et quelque part, je sais, c’est mal, mais j’aimerais que cette mémoire s’en aille totalement, qu’elle ne revienne pas toujours sur des sujets douloureux, qu’elle ne me demande pas si souvent des nouvelles de personnes qui ne sont plus de ce monde, et qui me manquent aussi beaucoup.

Oui, j’ose le dire, on devrait pouvoir choisir le moment où il faut « partir ».

Maman n’a plus aucun de plaisir à vivre…


PS: merci mon fils de m'avoir fait découvrir les vertus du CBD, dans les moments douloureux ça aide!

27 sept. 2023

Ayguatebia, mon coin perdu

 


 J’ai cette chance inouïe d’avoir hérité de papa une petite maison dans les montagnes pyrénéennes catalanes.

Cette maison, dans ce village perdu, est un refuge, un repaire.

J’y suis bien, et j’aime quand elle vit.

Cet été nous y étions en août pour la fête du village, et quel bonheur de voir ce village vivre, s’amuser. Quel bonheur de se promener dans les quelques rues et de croiser des « gens de là-haut » et des gens d’ailleurs.

La fête existe grâce à la volonté d’un comité des fêtes plein d’entrain, un comité composé essentiellement de jeunes, mais qui pense aussi aux moins jeunes, un comité qui ne manque pas d’inventivité pour trouver des animations, des idées neuves.

Cette année, Rémi nous a fait danser plusieurs soirs, avec le désir de faire plaisir à tout le monde, de mettre de la musique pour tous les goûts.

Cette année, comme chaque année, le concours de boules a attiré tous les gens du village et ceux des environs, et il a duré.

Cette année, comme chaque année, le maire et la commune nous a offert l’apéritif au son d’une « cobla » venue de Banyuls. La sardane, cette danse typiquement catalane, s’est dansée avec joie et entrain.

Cette année, Clément et les autres ont organisé une soirée costumée qui a amusé petits et grands. Les costumes inventifs tirés des malles et ceux loués pour l’occasion se côtoyaient dans une joyeuse ambiance. Mon amoureux a immortalisé tous ceux qui le désiraient.

Et après la fête, pour finir les restes et utiliser le barbecue communal, des textos ont circulé pour une soirée burger en toute simplicité. Une soirée où l’on a fait plus ample connaissance avec ceux qui ne viennent pas souvent ou que l’on n’a pas l’occasion de croiser. Une soirée qui a duré, pour les plus jeunes, jusqu’à tard.

A Ayguatebia on n’a pas peur de déranger avec le bruit. Tout le monde est tolérant.

Mes précieux amis Jean-Phi et Jean-No sont venus passer quelques jours avec nous, ils ont découvert mon coin perdu. Un peu étonnés, ils l’ont apprécié, et je crois qu’ils ont compris pourquoi j’y étais aussi attachée.

Avec eux nous avons mangé une délicieuse paella à Puigcerda, avec eux nous avons goûté aux joies des bains chauds de Llo, avec eux la plancha a bien servi. Des moments d’amitié et de chaleur comme je les aime.

Et puis il y a les cousins, nos voisins d’en face, qui sont surtout des amis. Ils passent une partie de l’été là, avec souvent enfants et petits-enfants. C’est joyeux, ça vit.

Nous partageons la même cour, on peut passer de longs moments à discuter, partager des apéros bon enfant, s’entraider. Ma famille proche est si petite que ces moments-là sont précieux.

Et puis les cousins de passage, qui ont aussi un pied à terre autour de la même cour, Mane, Patricia, Vincent et son petit Louis. Et là on organise un apéro impromptu, une table dans la cour, chacun y apporte ce qu’il a à boire et à manger, et le moment dure, longtemps.

Mon repaire c’est le soleil ou la brume sur le Canigou, juste en face de nous, c’est le clocher qui commence à sonner à 8h et qui s’arrête à 22h, c’est le coq de Bernard qui chante sans horaire, c’est une vue qui est imprégnée en moi, qui me sérénise, qui me fait un bien fou.

Et l’été il peut y faire chaud dans la journée, mais le soir on se glisse sous le drap et la ou les couvertures avec bonheur.

 

En septembre nous y sommes retournés, suivis par nos amis du bout du monde qui ont maintenant jeté l’ancre dans leur Provence natale pour une retraite méritée.

Leur regard émerveillé quand ils ont découvert l’endroit m’a fait chaud au cœur. C’est sûr, ça leur plaisait.

Plus de maisons qui s’animent de l’autre côté de la cour, nous étions seuls comme des rois.

Privés de montagne depuis longtemps, ils nous ont entrainés vers les sentiers de randonnée, ils m’ont fait franchir mes limites et j’en étais fière, et je les en remercie.

Les Bouillouses, le col del Torn, le lac de Matemale, le col de la Llose, je crois bien que tout cela leur a plu. Et c’était bon d’être avec eux.

Le soir du premier match de l’équipe de France de rugby, nous sommes allés profiter de l’écran géant installé à Formiguères, et, bien emmitouflés, avec nos pizzas, nous avons regardé le match et supporté les commentaires de l’animateur local. Je ne me suis jamais intéressée au rugby, mais j’étais bien.

A Puigcerda nous avons à nouveau mangé la délicieuse paella.

Et nous avons profité des rayons du soleil de fin d’été sur la terrasse, autour d’un café ou autre, avec toujours cette vue dont je ne me lasserai jamais.

Nous sommes repartis quelques jours après eux, en fermant la maison. Mais quand les cousins reviendront, pour les prochaines vacances scolaires, ils savent qu’ils peuvent en profiter. Chez nous c’est chez eux aussi. Un côté « communauté » que j’ai toujours rêvé de trouver.

 

 

 

30 juil. 2023

Faut pas me chatouiller sur Renaud...

 

Réponse envoyée ce jour à Stéphane Rossi, journaleux à la Provence

Bonjour,

 Suite à votre critique assassine (aigrie ? jalouse ?) parue le samedi 22 juillet dans la Provence édition Salon sur le concert de Renaud du vendredi 21 juillet dans la cour du château de l’Empéri, concert où j’étais présente, je voudrais que vous lisiez les lignes écrites sur la page Facebook « Renaud, c’est quand qu’on va où ? »

 « Lorsque je vois quotidiennement le nombre de gens que ça emmerde chez les commentateurs des réseaux cette tournée "dans mes cordes" de Renaud et qu’en même temps chaque date est complète avec 99 % des personnes présentes sortant heureuses d’avoir passé ce moment de communion avec un poète qu’ils aiment ! Je suis en joie de savoir que El Pépé est encore capable de faire chier autant de monde tout en donnant autant d’humanité à des milliers de spectateurs ! »

 Et :

 « Je remarque plusieurs choses très positives concernant Renaud : En un mois à peine, l'activité, l'exercice de la scène montre de manière flagrante que ses deux jambes de bois redeviennent des jambes d'humain, que sa tête penchée et son dos voûté redeviennent droit et c'est encore plus flagrant sur scène, que son articulation parlée devient presque audible, que la patate chaude dans la bouche quand il chante réduit, qu'il peut enchaîner deux dates puis trois dates sans avoir besoin d'une semaine pour s'en remettre !

Pour cela la scène le sauve !

Après pour le reste tout le monde sait exactement ce qu'il va voir dans un concert de Renaud, une voix, un rythme sur le bord de la falaise, sur la corde, cette corde sensible du cœur et de la communion !

Très très peu d’artistes ont ce pouvoir …

Il te reste donc deux choix, y aller ou pas et non lui dicter ce qu'il doit faire ou imaginer des raisons plus idiotes les unes que les autres sur la motivation de cette tournée par Renaud, son entourage professionnel et personnel !

La belle journée »

 

 Je rajouterais à ces propos très justes :

-        Tout d’abord, étiez vous présent à ce concert ou vous êtes vous contenté de propos rapportés par quelqu’un qui n’apprécie pas Renaud (mais que faisait il donc là ?)

-        Il semblerait que vous vous soyez effectivement contenté des « rumeurs », car, pour rétablir la vérité : Renaud n’interdit aucunement les photos. Les personnes à l’entrée le disent, la voix off d’avant concert le dit, mais Renaud, au bout de deux chansons dit haut et fort que l’on peut prendre des photos malgré les interdictions édictées. Mais vous n’avez donc pas entendu, ou vous étiez déjà parti…

-        Présente à ce concert, comme je l’étais déjà le 4 mai au Silo pour le même spectacle, j’ai été à nouveau témoin de la ferveur des spectateurs qui n’ont pas été avares d’applaudissements, de bras levés, de standing ovations. J’ai entendu les « merci Renaud » criés par ces spectateurs. Nous ne devions vraiment pas être au même endroit !

-        Pensez-vous que les personnes qui se sont déplacées pour ce concert s’attendaient à voir le Renaud des années 80/90 ? Pensez-vous qu’ils ne savaient pas que Renaud a 71 ans et a connu des hauts et des bas, et surtout des bas ces dernières années ? Il faudrait être aveugle et sourd pour l’ignorer, et un aveugle sourd vient rarement à un concert… Vous rendez-vous compte du non-sens de vos considérations sur l’état de Renaud, que ce soit l’état de son physique ou de sa voix ?

-        Et que faites vous du respect ? Du respect que l’on doit à l’un des plus grands représentants de la chanson française contemporaine ? Du respect que l’on doit aux magnifiques textes qu’il a écrits, même s’ils n’ont pas l’heur de vous plaire ? Du respect que l’on doit à celui qui a vendu des milliers de disques depuis bientôt 50 ans, qui a rempli des centaines de salles, y compris les plus prestigieuses de notre pays ? Du respect que l’on doit à celui qui a donné « Mistral Gagnant » à la chanson française, chanson reconnue comme chanson préférée des français, même si elle n’a pas l’heur de vous plaire.

La bassesse, la volonté de blesser, le mépris contenu dans vos propos vous rendent ils plus fier ? Fier d’avoir traîné dans la boue quelqu’un qui est indéniablement plus connu que vous ? Pourquoi tant de haine ? Il doit bien y avoir une raison, mais ça n’est ne doit pas être une belle raison…

Guylaine Goze-Solon

 


16 juil. 2023

Québec suite et presque fin

 

Mardi 20 juin – Gatineau – 23° - 15h20

Philippe

De Gatineau, charmante bourgade au bord du cours d’eau éponyme.

Nous sommes arrivés hier après-midi en provenance de Mont Laurier. Mont Laurier… L’hôtel était super bien, salle de bain idéale, petit déjeuner avec machine à gaufres et pâte à gaufres, on fait ses gaufres soi-même et c’est un régal.

Sinon, Mont Laurier… une grande rue toute droite, avec tous les concessionnaires automobiles possibles.

Avant Mont Laurier, nous venions de Mont Tremblant, où nous avons eu beaucoup de pluie. Un hôtel-gite « le Sauvignon » avec une belle télé, qui ne fonctionne pas. Un plancher à l’ancienne où l’on entend toute personne qui marche dans l’établissement. Le centre-ville est bien caché, pas de doute là-dessus.

L’hôtel Fermont (de luxe donc) et son parking dédié aux Mac Laren, Porsche et compagnie.

Beaucoup de cyclistes (sans assistance) sur une route où rouler à plus de 15 (cyclistes) est interdit. A 16 ont fait comment : 2 fois 8, mais quelle distance entre les 8 et les 8 ?

Autour de Mont Tremblant ? Sous la pluie rien d’extraordinaire, mais des routes droites, assez défoncées, bordées de forêts impénétrables, sauf pour les biches qui regardent les voitures passer en agitant leur petite queue blanche.

Détour par l’aéroport international (si, si) de ?. Un Cessna décolle, ce sera sans doute le seul de ce dimanche matin.

Un pont couvert, et couvert de graffitis… de 1923, émouvant.

Aujourd’hui le soleil est franchement revenu, la température est idéale pour une visite à pied d’Ottawa, histoire de trouver des comics pour Joan. Le vendeur de la boutique de comics n’est pas débordé, nous sommes seuls dans sa boutique de 300m3. Anglophone avec un fort accent, je ne comprends rien à ce qu’il dit.

Déjeuner à côté, dans une rue piétonne qui n’est pas petite. Mais ici rien n’est petit. Nous sommes à priori dans le « quartier des affaires ». Le serveur (la serveuse ?) demande à Guylaine si elle parle français, histoire de lui faire comprendre que son anglais manque de spontanéité ?

Retour à Gatineau, de l’autre côté du pont qui sépare l’Ontario du Québec. Ici pas de costume/cravate, pas de talons hauts. C’est le Canada qui parle français, et c’est bien agréable, et sans immeuble.

 

Philippe

Jeudi 22 juin - Joliette – 15h50 – soleil et 30°

Ce matin, départ de Montebello.

Le parc animalier est impressionnant tant par la taille que la densité des cervidés. Les cervidés, donc, attendent le visiteur qui a acheté son sac de carottes à l’entrée du parc.

Dès l’entrée du parc, les bestioles forment un rempart à la limite de la grille posée au sol et appelée « passage canadien », infranchissable pour elles.

Là, malheur à celui qui a laissé ses vitres grandes ouvertes en grand : l’animal est vorace question carotte. Avancer à plus de 5km/h est périlleux. Puis ça se calme.

Pour les renards argentés : 2 petits tout mignons. Pour les loups : 0. Pour les ours : 1. Mais des orignaux, des caribous, des cerfs, des daims, des chevreuils, des wapitis.

Le château Montebello, tout en rondins (une cabane au Canada). Comme tout est plus grand ici, c’est la plus grande construction au monde en rondins.

La chambre parait petite autour du lit qui doit faire 3m x 2,50m.

Petit déjeuner buffet à 33$/personne, mais il faut reconnaître qu’il y a du choix et des bonnes choses.

Autour de nous, deux catégories : les papis et mamies qui se préparent pour aller faire leur parcours de golf intégré au parc du château, et les blancs becs de commerciaux (habillés comme tels) qui promènent leur badge au bout de son ruban (au cas où un chef les regarderait) pour rejoindre leurs salles de séminaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

16 juin 2023

Au Québec, toujours

 

Mardi 13 juin

Philippe

Dans le bus Orléans Express Rimouski/Montréal – 8h30 – soleil – 20°

Hier c’était la fin de la croisière, nous sommes revenus à Rimouski sous le soleil, avec une mer calme. Fini les icebergs et les baleines.

Bon, ça saute vraiment trop dans le bus, je finirai plus tard…

 

Mercredi 14 juin

Philippe

Trois Rivières – 18h – soleil – 24°

Hier le bus est arrivé à Longueuil en ayant traversé des zones de pluie intense. Le chauffeur du bus n’a pas eu peur.

Camille, trop gentil, nous récupère à la gare routière de Longueuil, nous conduit chez Martine, qui est toujours en voyage, puis nous emmène dans un restaurant afghan à côté de Longueuil. Ça lui a donc fait Chambly - Longueuil – Chambly – Longueuil – Chambly, ouf !

Ce matin, il dormait toujours quand le taxi est venu nous chercher pour aller chez Hertz Montréal récupérer notre voiture de location. Dans cette agence Hertz on nous dit que ce n’est pas la bonne agence pour récupérer notre voiture : Naaaan ! Ok, on va s’arranger ! Bah oui !

La Toyota Corolla noire qui attendait sagement devant la porte de cette agence est devenue la notre pour 10 jours. Bon, Toyota ça ne nous change pas trop, mais celle-là n’est pas hybride.

 

Vendredi 16 juin

Trois Rivières – Gîte Parc Delormier – 7h15 – gris

Eh oui, on se couche tôt, on se réveille tôt. Mais au moins, comme c’est salle de bains partagée, on l’a eue en premier !

Contents de sortir de Montréal avant-hier. Pas de visite de Montréal cette année. Montréal il faut la vivre de l’intérieur, sans voiture, avec ses pieds et le métro, prendre le temps. Pour ce séjour, notre choix a été différent. Mais, comme le chante Charlebois « je reviendrai à Montréal » !

Autoroute obligée d’abord, mais dès que possible, la 138. Nous n’aimons pas les autoroutes, pas plus ici qu’en France.

Direction Trois-Rivières en passant par Joliette, où nous déjeunons (dînons, ici) en terrasse au soleil.

Puis nous longeons le St Laurent, l’inamovible St Laurent, qui devient lac par endroit.

Arrivée au gîte, dans une rue calme à l’écart de la ville. Une jeune fille nous accueille gentiment. Une belle chambre au premier. Deux chats bengale magnifiques. On pose les valises, on prend juste le nécessaire pour une sortie en ville. Mais d’abord trouver la librairie Renaud-Bray, ma caverne d’Ali Baba. Mon amoureux n’a presque plus de lecture, et moi je suis friande de littérature québécoise. Après une petite heure dans cette immense librairie, nous ressortons avec un sac de livres. Nous les posterons avant notre départ, ils arriveront par bateau en France pour éviter le supplément de bagages.

Puis direction le vieux Trois-Rivières. Cette rue piétonne déjà arpentée plusieurs fois, toujours aussi animée.

Tiens, le restaurant « au bureau de poste », il est dans le Routard, la terrasse est belle, c’est pour nous !

Les yeux plus grands que le ventre. Ici les portions sont très généreuses, on avait oublié.

Puis descente vers THE fleuve.

Des sans abris dans la rue, nous n’avions pas vu ça les fois précédentes…

La ville fête ses diplômés avec des banderoles, et une soirée au théâtre.

Retour au gîte, regarder nos photos, lire, dormir.

Hier matin, copieux (petit) déjeuner avec la maîtresse de maison avec qui nous discutons allègrement. C’est ça le bonheur des gîtes.

Nous partons sous la pluie, direction le concessionnaire Harley Davidson. Il faut bien que mon amoureux s’amuse et rêve.

Le soleil se lève en cours de route. Mon amoureux est dans son magasin de jouets, elles sont rutilantes les grosses motos, et même les occasions ont l’air neuves. A défaut de moto, il repartira avec un t-shirt et une chemise HD, et un porte-clés.

Ah oui, avant il y a eu l’arrêt obligé chez Tim Hortons, qui n’était pas bien loin. Ce cher vieux Tim !

Le soleil nous pousse vers St Elie de Caxton. J’ai toujours eu envie de voir le village de Fred Pellerin. Et nous y voilà. Non, Fred nous ne l’avons pas vu, mais qu’est-ce qu’il est mignon son village.

En-cas dans une brocante – café – bricoles à manger tenue par un jeune couple. Fred habitait avant 3 maisons plus loin, mais « tanné » de voir trop de monde il est maintenant à l’écart du village. Je repars avec un recueil de ses poèmes.

Direction Shawinigan, la pluie nous rattrape, elle nous a gentiment laissé le temps pour la séquence cartes postales au soleil.

Après une bonne averse, nous pouvons arpenter Shawinigan au sec.

Le souper, ce sera chez St Hubert, le spécialiste du poulet, qui en cette saison propose aussi des plats de homard, et c’est bon !

Ce matin, après le déjeuner, nous prendrons la route vers le Mont Tremblant.